Pour corriger ces écarts préjudiciables à la mise en œuvre efficace des mesures de sûreté aux aéro- ports ouverts à la circulation aérienne publique sur le territoire national, un plan a été mis en place pour combler les lacunes identifiées.
C'est dans ce sillage, et conformément aux exigences de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) en la matière, que l'infrastructure aéroportuaire citée plus haut a abrité, le 21 janvier 2025, un nouvel exercice partiel de sûreté avec pour but de tester la bonne mise en œuvre des recommandations du plan d'action évoqué précédemment.
Cet exercice a enregistré la participation des différentes entités étatiques de la plate-forme aéroportuaire, du Génie militaire et du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), sous la supervision du colonel Justin Andouka, le directeur général de l'Office national de sûreté et de facilitation des aéroports du Gabon (Onsfag).
Ce dernier portait d'ailleurs la responsabilité de cet exercice en sa qualité d'organe exclusif de coordination de la mise en œuvre des mesures de sûreté dans les aéroports du Gabon. L'Onsfag se chargera de trans- mettre le rapport y relatif à l'ANAC, autorité compétente, pour avis et recommandations.
Rappelons qu'un exercice général de sûreté doit être organisé tous les deux ans. Un intervalle dans lequel ont lieu des exercices partiels pour s’assurer de la bonne mise en œuvre des solutions adoptées.