Le centre hospitalier Universitaire Amissa Bongo (CHUAB) de Franceville, va abriter dans les tous prochains mois, un centre régional de transfusion sanguine, pour le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Lolo.
En effet, cette mesure vise à rapprocher le sang du patient. C’est au cours d’une mission technique que le directeur général du centre national de transfusion sanguine (CNTS), Jean-Remy Ossibadjouo, à la tête d’une délégation du ministère de la santé, a annoncé ce projet pilote, auprès des praticiens de la santé, du Centre hospitalier universitaire Amissa Bongo (CHUAB) de Franceville, jeudi 19 septembre 2024.
La faisabilité du projet a été examinée entre le DG du CNTS et les principaux acteurs concernés, en l’occurrence le directeur général du CHUAB, Médecin Colonel Edmery Mpouho Ntsoungha, le représentant du Directeur régional de santé sud-est, le directeur des affaires médicales d’Amissa, Dr Evelyne Ella Missang et bien d’autres.
C’est dans le cadre de son contrat annuel de performance 2024, que le ministre de la santé, a inscrit la régionalisation des activités du CNTS à l’intérieur du pays.
« Les populations nous font le reproche de travailler beaucoup plus pour le grand Libreville, mais le ministre conscient de cette faiblesse, nous a instruit de matérialiser ce projet dans un délai de trois mois », a signifié Jean-Remy Ossibadjouo. Pour la première phase, trois provinces pilotes ont été retenues, c’est la Ngounié et le Woleu-Ntem, en plus du Haut-Ogooué.
« L’hôpital Amissa Bongo est devenu un centre hospitalier universitaire, au même titre que ceux existants au Gabon. Nous avons une unité dans chaque CHU du grand Libreville. Il était donc de bon aloi que le CNTS puisse avoir un centre dans le Haut-Ogooué et logé sur le site du CHUAB », a-t-il renchérit.
Bien que la matérialisation du projet se fasse à la livraison des travaux de réfection de l’hôpital, le premier responsable de la structure exprime déjà sa satisfaction.
« L’apport du centre national de transfusion sanguine ne fera que nous permettre de disponibiliser ce produit, qui est un médicament essentiel », a affirmé le colonel médecin.