Les sinistrés de la dernière pluie diluvienne qui s’est abattue sur Franceville le 21 octobre dernier, faisant des centaines de sans abris, ont bénéficié dimanche 27 octobre 2024 d’un important soutien en matelas, fournitures scolaires plus un montant de 30 600 000 F CFA. Cette somme sera redistribuée par le trésorier provincial en fonction de l’état de lieux des listes répertoriées.
L’œuvre est du chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema qui, touché par ce sinistre a tenu à marquer sa solidarité envers ces familles.
C’est au total près de 820 familles impactées qui ont été recensées dans les quatre arrondissements de Franceville par les délégués spéciaux et les chefs de quartiers.
Pour ce faire, ces derniers ont été réunis dans la salle de banquet du gouvernorat face au haut représentant du Président de la République, Jean-Pierre Oyiba et au Ministre de la défense nationale, Brigitte Onkanowa, tous deux Porteurs du message du chef de l’Etat visant à témoigner de sa solidarité personnelle et à rappeler les populations au civisme.
« La nature ne peut pas se déchainer toute seule, c’est l’homme qui provoque la nature et elle réagit. Chaque fois que l’on construit sur les lits des rivières, on empêche l’eau de circuler et on provoque des inondations. Ce qui nous arrive aujourd’hui est la faute de ceux qui ont construit des édifices sur les lits des rivières. Nous devons être conscient que si nous voulons une nouvelle République, il faut aussi une nouvelle discipline. Le changement de mentalité est plus que d’actualité aujourd’hui », a martelé Jean-Pierre Oyiba.
Pour renchérir, la ministre a invité les populations à adopter l’attitude de la concertation, d’écoute, de la mise en cause de leurs propres comportements. Toute fois, si dans trois arrondissements les populations ont exprimé leur gratitude, au quartier Lekey, situé dans premier arrondissement, c’est le cri de près de dix familles impactées non répertoriées qui a retentit au terme de la réunion. Ces dernières estiment avoir été oubliées lors du recensement et affirment n’avoir pas été informées. Toute chose qui paraît à leurs yeux comme une injustice.