Ce vol, révélé par son avocate Me Gisèle Eyue Bekalé, a de quoi inquiéter l'ancien chef d'État. La résidence, pourtant placée sous haute surveillance avec des éléments de la Garde républicaine, des blindés et des caméras, s'est avérée vulnérable. Si les auteurs du larcin n'ont pas bénéficié de complicités internes, Ali Bongo s'interroge sur la sécurité qui lui est réellement offerte.
Au-delà du préjudice matériel, la disparition de ces volatiles, parmi lesquels des perroquets, des flamants roses, un touraco, des loris et même un rare kéa de Nouvelle-Zélande, représente une perte sentimentale pour Ali Bongo. Selon son avocate, ces oiseaux avaient joué un rôle important dans sa rééducation après l'AVC dont il a été victime en 2018.
Ce n'est pas la première fois que la ménagerie d'Ali Bongo, grand amateur d'animaux et notamment de félins, suscite l'intérêt.
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