Après examen du contentieux électoral conformément à la loi et en présence des observateurs dépêchés par l’Union africaine, la Cour constitutionnelle vient de confirmer l'élection d'Ali Bongo Ondimba. Le président réélu parle au peuple.

Arrivé au Gabon dans le cadre du tirage au sort de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2017), le président de la CAF, Issa Hayatou, a été reçu, hier, par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba.

Nommé Premier ministre fin septembre, Frank-Emmanuel Issoze Ngondet sera, aujourd'hui, face aux élus du peuple pour présenter et défendre sa politique générale. De nombreux défis sont à relever en ce début de septennat.

Cette décision a été prise à l'issue du vote des membres de la Coalition des syndicats, associations et ONGs du Gabon (CSAG). C'était au cours de leur premier Conseil national qu'ils ont tenu, le week-end écoulé, dans un hôtel de Libreville.

Le 13 octobre dernier, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, annonçait les mesures prioritaires des 100 jours de son gouvernement. Une feuille de route qu'il avait lui-même jugé ambitieuse, la mission principale de son équipe étant de « faire montre d'efficacité, d'innovation et de créativité pour apporter des réponses appropriées aux difficultés économiques du moment ». Le bilan à mi-parcours.

L'Union

En prélude au prochain scrutin législatif, les membres du Mouvement des amis d'Ali Bongo Ondimba originaires de l'Okano (MAABOO), ont appelé la hiérarchie du Parti démocratique gabonais(PDG) à plus de vigilance dans le choix des futurs candidats à cette échéance électorale.

La plate-forme du Front uni des jeunes de l'opposition (FUJO) a animé une conférence de presse, le week-end écoulé, à la Chambre de Commerce de Libreville. Occasion pour ses membres d'inviter la classe politique gabonaise à plus de sérénité face aux dérives que connaît le pays actuellement.

Au cours de sa traditionnelle conférence de presse, le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement, n’a pas manqué de rappeler que les principaux acteurs ayant gravité autour de l'opposant au régime, Jean Ping, ont, depuis, tourné casaque.

La prise de fonctions d'Emmanuel Macron, nouvellement élu à la présidence de la République française, n'est pas passée inaperçue au niveau de la Coalition pour la nouvelle République formée autour de Jean Ping, principal candidat de l'opposition à l'élection présidentielle du 27 août 2016.

Une réunion rassemblant plusieurs cadres de Démocratie nouvelle (DN) et les responsables des associations qui soutiennent ledit parti politique a récemment eu lieu au domicile de son secrétaire national en charge des élections et des affaires juridiques, Jean-Pierre Mintsa.

Trois jours après l'intégration en son sein du Front pour l'unité nationale et le développement unitaire (Fundu), le Rassemblement héritage et modernité (RHM), notamment son secrétariat exécutif, a tenu récemment une réunion à son siège sis au Centre-Ville.