Sogatra : Un décès tragique révèle une crise sociale profonde

Derrière ce drame se cache une réalité crue : des salaires versés avec retard, des conditions de travail dégradées et une absence flagrante de protection sociale. Ces difficultés quotidiennes plongent les employés dans une précarité insoutenable et nourrissent un profond sentiment d'injustice.

Pour les syndicats et les agents de la Sogatra, la mort de Serge Niama Mbicka doit servir d'électrochoc et pousser à des réformes urgentes. "Il est temps que l'État prenne ses responsabilités", s'indigne un représentant syndical. "Les employés ne peuvent plus attendre. Ils ont besoin de salaires décents, d'une couverture santé et de conditions de travail dignes."

L'émotion est palpable dans les couloirs de l'entreprise, où la colère se mêle à la tristesse. "Serge était un collègue, un ami, un père de famille", confie un employé, la voix chargée d'émotion. "Sa mort aurait pu être évitée si nos revendications avaient été entendues. Aujourd'hui, la peur s'est emparée de tous. Nous ne voulons plus que d'autres familles vivent ce cauchemar".

Noël Obandja, président du Syndicat des conducteurs et des techniciens (Sycotec) de la Sogatra, partage ce sentiment d'urgence. "Le décès de notre collègue est une tragédie qui aurait pu être évitée. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour améliorer les conditions de travail et garantir la sécurité de tous."

Malgré le deuil et la colère, les employés de la Sogatra restent mobilisés et déterminés à faire valoir leurs droits. Ils espèrent que la mort tragique de Serge Niama Mbicka ne sera pas vaine et qu'elle permettra d'amorcer un véritable changement au sein de l'entreprise.  Leur combat pour la justice sociale ne fait que commencer.