Mercredi 6 novembre, un décret présidentiel a mis fin aux fonctions de Baltasar Ebang Engonga, directeur de l'Agence nationale d'investigation financière (ANIF) de Guinée Équatoriale. Surnommé "Bello", Engonga est désormais au centre d'un scandale choquant : il serait l'auteur de 400 sextapes filmées à des dates et dans des lieux divers, notamment dans son bureau au ministère des Finances. Ces vidéos impliquent également des femmes, dont certaines seraient les épouses de dignitaires locaux.
Ce retournement de situation soulève de nombreuses questions quant à la gouvernance et à l'intégrité des fonctionnaires du pays. Les accusations portées contre Engonga ne se limitent pas à des comportements personnels inappropriés ; elles jettent également une ombre sur l'ANIF, une institution censée lutter contre la corruption et garantir la transparence financière.
Les citoyens Équato-guinéens s'interrogent sur les conséquences de ce scandale sur la réputation du gouvernement et sur la confiance envers les institutions. Alors que la Guinée Équatoriale continue de faire face à des défis de gouvernance, cette affaire pourrait avoir des répercussions durables sur le paysage politique.
La présidence a quant à elle promis de mener une enquête approfondie, mais pour l'heure, la situation reste tendue et les spéculations vont bon train.