Au passage de l'équipe de L'Union, le Centre unique de la circonscription DAP, situé à proximité de Martine-Oulabou, était en effervescence. Plus de 500 enfants en tenue de sport ont envahi la cour, sous le regard de leurs parents massés au portail.
Supervisés par les chefs d'établissements et autres inspecteurs, les élèves enchaînaient les épreuves, partagés entre excitation et stress. Le cas de la petite Djenabou, élève d'une école islamique. Elle vient tout juste de terminer sa course de vitesse. Essoufflée mais soulagée, elle retrouve Fatoumata, sa camarade tout aussi anxieuse. Mais elles ne savent pas encore ce qu'elles vont choisir entre le saut en hauteur et le lancer de poids. Seule la course de vitesse est obligatoire, explique Germaine Obono Akue, coordinatrice EPS de la circonscription scolaire de Libreville Centre, au four et au moulin.
En fait, explique-t-elle, toutes les épreuves sportives ont été centralisées au centre DAP, avec trois ateliers aménagés : course de vitesse, saut en longueur et lancer de poids. Si l’organisation se déroulait sans accroc au passage de L'Union, une curiosité était notée par Mme Obono Akue : la présence de candidats plus âgés, la trentaine, par là, résolus à décrocher leur CEP quel que soit l'âge. Malheureusement, nos reporters n’ont pas pu les rencontrer.
Pendant ce temps, dans d’autres centres, les mêmes élèves poursuivent les épreuves de récitation, chants et présentation d’oeuvres d'art. Le CEP est donc bel et bien lancé. Prochaine étape, les épreuves écrites.
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