Le Centre international de vaccination, anciennement implanté dans l'enceinte de l'hôpital épidémiologique de Nkembo, dans le 2e arrondissement de Libreville, a été délocalisé depuis hier. Les anciens locaux ne disposant que d'un bureau partagé par le médecin-chef et le gestionnaire, ainsi que d'un espace réservé aux enquêtes médicales, ne répondaient plus efficacement aux besoins du personnel et des usagers.
Les nouveaux services de vaccination, sis au quartier Batterie-IV, dans le 1er arrondissement, sont désormais capables d'offrir des services de qualité aux personnes dans le besoin, d'autant qu'ils répondent aux standards modernes. Ce nouvel espace comprend en effet deux salles d'enquêtes médicales préalables à la vaccination, une salle d'observation post-vaccination (pour les sujets à risque), deux chambres froides qui accueillent chacune environ 6 frigos, une grande salle d'accueil, un pôle administratif, une salle VIP, une caisse pour tout paiement.
"Les anciens locaux laissaient à désirer du fait de leur vétusté. Et, les procédures médicales n'étaient plus faites de manière optimale, le cadre ne permettant pas d'avoir une intimité avec les usagers. Nous ne disposions pas de salles d'observation post-injection, ce qui était déplorable d'autant qu'après vaccination, il faut être capable de prévenir les risques de réaction. Pour cela, il faut une salle d'observation pour les sujets à risque", a expliqué hier à L'Union le médecin-chef dudit Centre, Ghislaine Ambourouet. Comme autre innovation, une unité mobile va permettre d'atteindre les populations cibles de Libreville et de l'arrière-pays.
Notons par ailleurs que les missions du Centre international de vaccination sont, entre autres, la mise à jour du statut vaccinal de tous les sujets à partir de l'âge d’un an jusqu'à l'âge adulte. D'offrir des vaccins adaptés aux risques professionnels et aux voyages. Mais, surtout, de prévenir les maladies évitables grâce aux vaccinations.
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