Tout a commencé en matinée où armés d'équipements de nettoyage les plages des trois sites librevillois (CESE, Sablière et Iroko) ont été débarrassées des déchets plastiques ennemis de l'environnement. "Cette action collective permet de voir de manière très pratique en quoi les déchets impactent notre vie quotidienne" a souligné l'ambassadrice, cheffe de la délégation l'UE au Gabon, Cécile Abadie.
"Tout ce que nous jetons finit à la mer, et après elle nous renvoie ce que nous lui mettons d'impropre", a alerté l'édile de Libreville, le général Jude Ibrahim Rapontchombo sur l'incivisme des populations. Certains déchets collectés (plastiques, papier aluminium et autres métaux ferreux...) ce samedi-là auront une seconde vie, après transformation comme nous l'a confié Abel Tchimina, chef de service collecte à Clean Africa. "600, voire 700 tonnes de déchets sont collectés par jour à Libreville, nous devons trier pour limiter la quantité qui arrive à la décharge, afin d'éviter la saturation de celle-ci", a-t-il précisé.
Lors de la conférence de clôture l'après-midi, l'ambassadrice de l'UE a insisté sur les deux défis majeurs concernant la mer et les plages de Libreville : la protection des tortues marines et la gestion des déchets.
"Tout comme les forêts, les océans sont aussi une ressource économique, car il y a des investissements importants sous l'Économie bleue. Les océans sont également un patrimoine naturel qui doit être mieux préservé. Mais il se trouve qu'ils sont très impactés par la pollution, notamment la pollution du plastique comme on a pu le constater aujourd'hui", a souligné Mme Abadie.
Lors des échanges, les responsables des entités partenaires (ministère de l'Environnement, Clean Africa...) ont mis l'accent sur la pollution du plastique sur les plages, dans les ménages et qui bouchent les canalisations, source des inondations et autres désagréments.
Au vu de tous ces facteurs, l'ambassadrice de l'UE a rappelé son engagement à soutenir le Gabon dans sa lutte contre la pollution.