D'ici 2030, deux tiers de la population mondiale vivant dans l'extrême pauvreté seront localisés dans des zones fragiles ou en conflit, ce qui mettrait en péril les avancées réalisées dans ces régions. C'est en tout cas le constat de plusieurs études internationales.
C'est dans ce contexte qu'un atelier consultatif a été récemment organisé à Addis-Abeba, en Éthiopie, par le département des affaires politiques, de paix et de sécurité de la Commission de l'Union africaine (UA), en partenariat avec le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH). Cet atelier avait pour objectif de renforcer le système continental d'alerte précoce et de prévention des conflits en intégrant les droits humains, avec une attention particulière à l'approche genre dans la collecte des données comme indicateurs clés de risques.
Le Gabon était représenté par Gwenaëlle Simbi-Marat Abyla, formatrice au sein de la Coalition des organisations de la société civile pour la paix et la prévention des conflits en Afrique centrale (Copac). Elle a d'ailleurs marqué les esprits lors de cette rencontre en affirmant que "la promotion de l'investissement et le développement de la culture d'épargne constituent des outils puissants pour lutter contre la pauvreté, favoriser l'inclusion financière et économique des plus vulnérables, prévenir les conflits et garantir une paix durable."
Cela souligne l'urgence de la situation.