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Faits divers & Justice

Injustice en Tunisie : MKAD, étudiant gabonais, condamné à six mois de prison

L'ancien siège du Tribunal administratif à Tunis

L'ancien siège du Tribunal administratif à Tunis © DR

MKAD, étudiant gabonais de 24 ans en fin de cycle en Tunisie, a été condamné à six mois de prison ferme, une décision prononcée lors de sa comparution le 18 février. Ses proches dénoncent une incarcération arbitraire, le liant à des accusations infondées de fréquentation de gourgandines présumées. Selon eux, le jeune homme est victime d'une justice expéditive.

L'arrestation de MKAD, survenue le 15 janvier 2025, soulève de nombreuses questions. Après son interpellation, il aurait été contraint de signer un procès-verbal rédigé en arabe, sans la présence d'un traducteur, une exigence pourtant stipulée par la loi tunisienne pour les étrangers. De plus, des allégations rapportent qu'il aurait subi des violences physiques de la part des policiers pour obtenir des aveux.

Ces violations des droits de l'homme ont été mises en lumière par l'avocat de MKAD lors de l'audience du 4 février. Celui-ci a plaidé pour une liberté provisoire, mais le juge, décrit par certains comme raciste, a rejeté cette demande sans ménagement. Ce dernier est réputé pour avoir systématiquement tranché en défaveur des personnes noires, renforçant ainsi les préoccupations des proches de MKAD concernant l'impartialité de la justice.

Ce n’est pas seulement MKAD qui est touché par cette affaire. La jeune femme qu'il fréquentait a également été condamnée à six mois de prison, tandis que la personne à l'origine de l'intervention policière a été relaxée. Ce traitement inéquitable soulève des questions sur la manière dont les différents protagonistes de cette affaire ont été jugés.

Pour MKAD, cette condamnation constitue un obstacle majeur à son parcours académique. Ses parents, désespérés, se tournent vers les autorités gabonaises, espérant une intervention diplomatique pour que son cas soit réexaminé de manière juste et impartiale. Ils craignent que le manque de réaction n'entraîne des conséquences désastreuses pour l'avenir de leur fils.

La communauté gabonaise et les défenseurs des droits humains suivent de près cette affaire, appelant à une réforme du système judiciaire tunisien. Ils espèrent qu'une lumière sera faite sur les injustices subies par MKAD et que des mesures seront prises pour garantir les droits des étrangers dans le pays. Dans cette lutte pour la justice, l'espoir demeure que chaque individu puisse bénéficier d'un traitement équitable, indépendamment de son origine ou de sa situation.

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