Projet censé permettre aux populations gabonaises d’avoir accès à l’eau potable, le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIEPAL), était au cœur des discussions lors d’une séance de travail mardi dernier, entre le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Dr Séraphin Akure Davain, et le représentant de la Banque africaine de développement (BAD), Nouridine Kane Dia.
Lors de cette entrevue, les deux hommes ont fait un point d’étape sur ce projet devant moderniser le secteur de l’eau et de l’énergie au Gabon. Dans les faits, le projet affiche un taux d’avancement technique de 95 % et un taux de décaissement de fonds de 80 %.
Les principales infrastructures, notamment la station de pompage du PK 5 et le réservoir de 10 000 m³ de la cité de la Caisse sont au stade de finitions. Les essais de remplissage de la bâche de stockage ont été réalisés, et les analyses de qualité de l’eau sont en cours. Une fois la potabilité confirmée, la station sera opérationnelle, marquant ainsi une étape décisive dans l’approvisionnement en eau des populations et agglomérations concernées.
Malgré tout, indique-t-on, "quelques défis persistent, notamment l’achat et la pose de 21 000 compteurs d’eau, ainsi que la construction du bâtiment annexe de la direction générale de l’Eau. Dans ce contexte, le gouvernement gabonais a sollicité une prorogation du délai de clôture du projet, initialement fixé au 30 juin 2025, jusqu’au 31 décembre 2025. "
Soucieux de toucher du doigt les réalisations, le membre du gouvernement entend entamer des descentes sur le terrain dans les tout prochains jours. Le représentant de la BAD n’a pas manqué de féliciter le gouvernement gabonais pour les avancées significatives enregistrées dans la mise en œuvre du projet PIAEPAL.
Pour rappel, ce programme, dont le coût initial, fixé à 77 milliards de FCFA et révisé à 68 milliards de FCFA, vise à améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le Grand Libreville.
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